QUATRE ANS, ÇA SUFFIT !
Ce président sans honneur déshonore la France.
Ce président des riches ruine la France.
Ce président de la sécurité nous met tous en danger.
Il est désormais impossible d’outrager le chef de l’état : depuis qu’il occupe cette fonction, Nicolas Sarkozy n’a cessé de s’outrager lui-même et d’outrager la France et les français.
Il est donc temps de dire pour de bon au malotru qui depuis quatre ans ne cesse d’insulter l’intelligence de ses concitoyens, en lui retournant la superbe formule dont il est l’auteur, qui le décrit tout entier, et résume parfaitement sa présidence : « Casse-toi, pauvre con ! »
En quatre ans, Nicolas Sarkozy a réussi à faire plus de mal que tous ses prédécesseurs réunis, lesquels pourtant n’ont été avares ni d’erreurs, ni de crimes contre la république. Il faudra des années pour remettre un peu d’ordre et de bon sens dans le chaos maffieux engendré par cet agité du bocal.
Le roi, ou plutôt le roitelet, est nu. Ce ne sont pas seulement tel ou tel de ses ministres, le condamné récidiviste, la pitoyable chargée d’affaires étrangères, ou le croque-mort benêt tenant lieu de premier ministre qui doivent démissionner. C’est le président de la république qui doit mettre un terme à la grotesque et sinistre pantalonnade dont il nous gratifie depuis quatre ans.
En ce qui concerne Sarkozy et sa bande de morts-vivants, et c’est vrai aussi de tous les zombies de la mondialisation financière, deux mots désormais s’imposent : ASSEZ ! et DEHORS !

Car il n’est que trop clair que ceux qui nous gouvernent actuellement nous sont devenus totalement étrangers. Non pas des mutants, mais des aliens. Pas trace en eux d’humanité – de ce que j’appelle humanité. Ils nous sont étrangers, ces êtres creux venus de l’ailleurs glacial du pouvoir, du profit et du paraître. Ils sont venus nous aliéner, à tous les sens de ce mot terrible. Nous rendre fous, nous priver de nous-mêmes après nous avoir privés de travail, d’existence.
En bons maîtres, ils nous proposent un choix : devenir comme eux, c’est à dire renier ce qui fait de nous des êtres humains pour devenir des robots de pouvoir – ou disparaître.
Face à la montée de la violence libérale et aux désastres qu’elle entraîne, face à la guerre civile mondialisée des riches de tous les pays unis contre les pauvres, il semble que les yeux commencent enfin à se dessiller un peu, et pas qu’en Tunisie.
Il n’est que temps, car le capitalisme se sent condamné à terme et mène désormais un fanatique combat d’arrière-garde, ce qui le rend plus dangereux que jamais tant il a dans le sang la politique de la terre brûlée et de l’Après nous le déluge.
Non seulement nous ne sommes pas du même monde que les hommes de pouvoir actuels, mais ils ne sont plus de ce monde. Les membres de l’oligarchie mondialisée se sont mis hors la loi, hors toutes les lois, les humaines d’abord, mais aussi les naturelles.
Dans leur folie de profit et de pouvoir, ils sont prêts à tout détruire de ce qui n’est pas eux, et dans leur infernale stupidité, ils sont incapables de comprendre que tout génocide n’est qu’un suicide, et que la quête du pouvoir absolu n’est que le fantasme désespéré de l’impuissance absolue, comme la richesse infinie n’est que le miroir aux alouettes d’une infinie pauvreté.
Pleins d’eux-mêmes et vides de tout amour authentique, nos aliens se savent condamnés et veulent à tout prix nous entraîner dans leur mortelle fuite en avant.
Ce sont des morts en sursis. Pas nous, pas encore.
ASSEZ ! DEHORS !